Nous voici arrivés en Inde, Cerise et moi, pour ce périple tant attendu ! Nous avons quitté le reste de la famille à la gare de Palézieux, où la chocolaterie est par ailleurs fermée. Le trajet en train s’est passé sans spécialités. J’ai acheté un journal de princesse à Cerise, comme prévu, à l’aéroport. Elle était contente de voir l’avion, et moi certainement encore plus de la voir contente. Je lui ai laissé le siège fenêtre et elle n’arrivait pas à voir quoi que ce soit, car elle était trop petite. Toutes les hôtesses étaient aux petits soins avec elle. Elle est arrivée fatiguée à Doha, où nous avons profité de la loge que Caroline nous avait organisé. Le temps est passé plutôt rapidement. Cerise s’est endormie par terre dans le deuxième avion, et l’hôtesse est venue me dire que c’était dangereux en cas de turbulences pendant lesquelles il faut s’attacher. Notre voisin a alors gentiment changé de place et j’ai porté Cerise sur les sièges, sans qu’elle se réveille. Elle était encore endormie à l’aéroport, et encore dans mes bras jusqu’à la douane. Un officiel est venu nous proposé de changer de file, nous avons alors rejoint la file pour les personnes à mobilité réduite, personnes âgées et demoiselles avec bébé. Qui n’allait pas vraiment plus vite que les autres, pourtant bien plus peuplées. Durant l’attente, il y avait du cricket à la télévision. Nous pouvions acheter un billet de taxi prépayé à 799 roupies, et nous avons préféré le trajet dans un super bus qui nous a amené directement à Fort-Kochi pour moins de 10% du prix. Bienvenus en Inde ! Nous sommes sortis du bus près des carrelets que nous avons vu fonctionné dès leur arrivée. Cerise a apprécié la proximité de l’eau. Nous avons choisi la première chambre visitée en négociant le prix, à la Princess Inn. Etonnamment, le nom de l’auberge n’enflamme pas Cerise, par contre la chambre lui plaît car le couvre lit est rose avec des fleurs. Nous nous sommes reposé un moment avant de partir manger. Des enfants jouaient au cricket dans un parc. J’aimerais bien les rejoindre. Puis nous nous sommes rendus au bord de la mer. Quand j’ai dit à Cerise que nous voyions la mer, elle s’est mise à courir dans sa direction. Elle a joué dans le sable durant plus d’une heure, que j’ai passé à l’ombre d’un grand arbre. Cerise est une star, beaucoup d’Indiennes veulent la toucher, les hommes aussi veulent la saluer et prendre des photos. Toute cette attention la fatigue déjà. Passé l’effet de flatterie, elle apprécie difficilement cette proximité inappropriée. Après le souper, coucher tôt, pour moi aussi. |
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